
Dans la nuit du 6 au 7 février, les concentrations de particules PM10 ont augmenté durant quelques heures sur la partie Est de la région. L’élévation des concentrations a touché la Lorraine (Nancy et dans une moindre mesure Metz) et l’Alsace (notamment Mulhouse, et Strasbourg). L’élévation a été particulièrement fortes sur les stations de mesures de Nancy, ainsi que Donon dans le massif Vosgien (voir annexe 1).
Le seuil d’information-recommandations fixé à 50 µg/m3 sur une journée n’a cependant pas été atteint (voir annexe 2)
Source de particules
L’augmentation des particules a pour origine la remontée d’une masse d’air en provenance du Sahara (voir annexe 3) entraînant des particules désertiques qui sont venues se cumuler avec celles produites localement par les activités humaines (Transports routiers, chauffages domestiques, industries…).
Cet épisode a également été visible à l’œil nu en fin d’après-midi avec une coloration jaune-orangé de l’atmosphère.

en brillant sur cette photo on peut voir
le sable provenant du Sahara
Les pluies de la fin du week-end ont lessivé l’atmosphère rabattant les particules de sable sur le sol.
La composition chimique moyenne des particules PM10 sur le site de Metz lors du pic observé le 7 février entre 1h et 5h TU présente 17% de particules émises localement (PMff et PMwb), 41% de particules secondaires (nitrate d’ammonium, sulfate d’ammonium et aérosols organiques secondaires (AOS)) mais surtout une part majoritaire de 42% de particules indéterminées pouvant être attribuées aux particules désertiques.

ANNEXE 1 – Données aux stations de mesures
Concentrations en moyenne journalière sur les stations de mesures entre le 5 et le 9 février :
ANNEXE 2 - Simulations J-1 issues de la plateforme régionale de modélisation PREVEST
Pas de dépassements du seuil d’information-recommandations.
ANNEXE 3 – Prévision du 5 févier 2021
