Quelles parts des industries dans les émissions de gaz à effet de serre ?

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L’exemple de la Meurthe et Moselle est proposé pour comparer les émissions des gros, des moyens et des petits émetteurs industriels de GES.
 

Les contrats de transition écologique.

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Le gouvernement a ciblé les 50 sites les plus émetteurs de gaz à effet de serre pour les contrats de transition écologique. L’efficacité d’une telle approche est illustrée ici par la situation en Meurthe et Moselle. 
Sont définis ici comme « gros » émetteurs de GES les 4 sites de ce département ayant conclu un contrat de transition écologique avec l’état : Vicat, Saint Gobain, Solvay et Novacarb. Les émetteurs dits « moyens » sont les autres sites du départements soumis à quotas pour leur émissions de GES. Enfin les petits sites sont tous les autres sites industriels du département. 
La figure ci-dessous montre que les 4 gros émetteurs représentent en 2021 la moitié des émissions de GES du tissu industriel de la Meurthe et Moselle. Les émetteurs moyens sont au nombre de 17 et émettent 43 % des GES industriels du département. Les 7 % d’émissions restantes sont le fait de plus de 3200 petits sites…
Dans le Grand Est, on observe bien entendu des différences importantes de la répartition entre « gros », « moyens » et « petits » émetteurs selon la composition du tissu industriel dans les différents départements.

Ainsi les émissions de gaz à effet de serre des sites concernés par les contrats de transition écologique représentaient environ la moitié des émissions de GES des secteurs de l’industrie et de l’énergie en 2019 de la Meurthe et Moselle, de la Marne, et du Haut Rhin, plus des deux tiers de celles de la Meuse mais seulement 5 % de celles du Bas Rhin.

Il n’y a aucun site concerné par les contrat de transition écologiques dans les Ardennes, l’Aube, la Haute Marne ni les Vosges.  

PRG 2013, 2021 en Meurthe et Moselle

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graphique indu meurthe et moselle

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