Les pollens

Capteur Pollens
Photo DR/ATMO BFC

Indicateur sanitaire : le risque allergique d'exposition aux pollens pour les prochains jours

ATMO Grand Est produit quotidiennement des cartographies de prévision des niveaux de pollens (grains/m3) sur la région pour les trois prochains jours. Ces prévisions portent à ce jour sur 5 taxons : aulne, graminées, bouleau, ambroisie, armoise. Développée dans le cadre du projet INTERpollens, cette chaine de modélisation s’appuie sur une correction statistique des données issues des modèles du programme européen COPERNICUS.

Les niveaux de pollens dans le Grand Est

L'observation des plantes à pollens allergisants permet de connaître précisément l’espèce émettrice de pollen et la date de début et de fin d’émission, complétant ainsi les données quantitatives issues des comptages polliniques.  Les observations effectuées sont regroupées au niveau de la carte interactive du dispositif Pollin'Air.

Pollin'Air: Carte interactive des observations

 

Pollen et allergies, on vous explique tout

3.8
%
En 1968, % population allergique en France
25
%
En 2024, % population allergique en France. (30% des adultes et 20% des enfants de plus de 9 ans)
50
%
En 2050, % population allergique en France
50
%
Sources potentielles - 50 % Pollens - 10% Moisissures
Grain de pollen
Je suis l’acteur principal de la fécondation des plantes à fleurs.
Petit grain de poussière, le plus souvent jaune, je suis transporté :

- Par les insectes en faibles quantités
- Par le vent, en grande quantité pour augmenter les chances d’atteindre une fleur de la même espèce.

Je suis responsables d'allergies.
Le grain de pollen

L’ augmentation des allergies est également favorisée par la présence de polluants dans l'atmosphère. En effet, ces derniers aggravent les effets du pollen.

 
Pollen et pollution
  • La paroi du grain de pollen peut se déformer ou se rompre, faisant pénétrer les fragments de pollens plus profondément dans les voies respiratoires des personnes sensibles.
  • En présence de polluants, les protéines contenues dans le pollen peuvent se transformer et augmenter le potentiel allergisant.
  • La combinaison de ces deux facteurs (pollen déformé/fragmenté + protéines modifiées) fragilise les voies respiratoires, irrite les muqueuses nasales et oculaires, augmentant la réaction allergique.

Les allergies aux pollens peuvent provoquer différents symptômes pouvant être aggravés par des facteurs irritants : Tabac, encens, produits ménagers, pollition de l'air...

 

Symptômes pollens
Symptômes pollens

Voici quelques conseils pratiques pour limiter l’exposition aux pollens en périodes de forte pollinisation : 

Recommandations pollens

Comment ATMO Grand Est surveille les pollens ?

L’augmentation des allergies aux pollens est devenue un enjeu de santé publique.

Surveiller et informer de l’évolution des pollens dans l’air fait partie intégrante des missions confiées à ATMO Grand Est. L’objectif est de permettre aux personnes allergiques d'adapter leurs traitements médicaux et leurs comportements afin de moins s'exposer aux zones à risques.

L’estimation des concentrations atmosphériques de pollens se fait grâce à des capteurs de type volumétrique. Le principe est basé sur l’aspiration d’un volume d’air connu, avec impaction des particules (notamment grains de pollens et spores) sur une bande adhésive.

L’air est aspiré selon un débit de 10 litres d’air par minute, correspondant à une respiration humaine moyenne, et entre dans l’appareil. Les grains de pollen contenus dans l’air sont alors projetés sur une bande transparente adhésive placée sur un tambour. Ce dernier, entraîné par un système d’horlogerie, effectue un tour complet en une semaine. Après 7 jours dans le capteur, le tambour est récupéré pour analyse au sein d’ATMO Grand Est.

Capteur Pollens
Photo DR/ATMO BFC

La bande adhésive, alors impactée par les pollens, est découpée et montée en 7 lames correspondant aux 7 jours de la semaine pour l’observation microscopique. Les lames sont préparées à l’aide d’une solution colorée, qui confère un aspect coloré aux pollens. Les pollens sont ensuite identifiés et comptés à l’aide d’un microscope, suivant un protocole établi par le RNSA. Chaque espèce a sa période de floraison et chaque pollen a ses propres caractéristiques morphologiques. Selon les plantes, les analyses polliniques permettent d’identifier les pollens au genre ou à la famille.

Grains pollens microscope

L’observation des plantes émettant des pollens allergisants aussi appelée veille phénologique, a été mise en place dans le jardin botanique Jean-Marie Pelt à Villers-lès-Nancy en 2014. Elle porte sur l’observation de la croissance, du développement, de la date de début et de fin de pollinisation de 25 plantes responsables d’allergies aux pollens.

Les observations sont réalisées par les sentinelles du réseau Pollin’Air :

  •  Au sein de jardins d’observations, appelés polliniers, calqués sur le modèle du jardin botanique Jean-Marie Pelt,
  •  A n’importe quel endroit du territoire où l’une des 25 plantes est présente.

Pollin’air est un réseau citoyen d'observateurs des plantes à pollen allergisant et a pour objectif de permettre aux personnes allergiques d'être prévenues de l'émission des pollens allergisants en temps réel et de manière géolocalisée.

Pour en savoir plus et devenir sentinelle : Pollin'Air

Depuis de nombreuses années, des acteurs s’engagent et se mobilisent sans faille auprès d’ATMO Grand Est pour assurer la surveillance des pollens dans la région.

Accueil des capteurs, relevés des supports de prélèvements et comptes polliniques

Coordination de la surveillance des pollens dans le Grand Est

  • RNSA

Création, suivi du dispositif Pollin’air et gestion des pollinier

  • Conservatoire et Jardin botanique de Nancy
  • URPS
  • Université de Lorraine
  • ORS Grand Est
  • ARS

Financement

  • Agence Régionale de Santé dans le cadre du PRSE Grand Est (Programme Régional Santé Environnement)

Lutter contre l'ambroisie

  • FREDON
Préfecture du Grand Est - ARS - Région Grand Est
C’est une espèce reconnue en France comme envahissante. Elle fait partie de ce que l'on appelle couramment « les mauvaises herbes ».

L’ambroisie a été introduite en France au milieu du XIXe siècle, probablement par le biais de cargaison de semences agricoles en provenance des Etats Unis. Cette plante invasive s’installe sur des terrains nus et inoccupés ou encore dans des milieux ouverts peu ou pas enherbés, tels que les chantiers, les bords de chemins mais également dans les grandes cultures comme les champs de tournesols. Elle envahit surtout les plaines et les régions de basse altitude, poussant très vite et présentant une grande tolérance à la sécheresse. Les graines d’ambroisie peuvent rester viables plus de dix ans dans le sol, ce qui rend la gestion de cette plante très délicate.

Plutôt présente dans le sud-est de la France, elle semble désormais progresser vers d’autres régions. Les gels précoces du début de l’automne qui permettaient d’empêcher son extension tendent à disparaitre et ce phénomène favorise désormais l’arrivée de l’ambroisie vers les régions plus au nord de la France dont notamment le Grand Est.

Ambroisie

En savoir plus

Pollen

Bilans annuels de la surveillance pollinique dans le Grand Est

La surveillance pollinique dans le Grand Est est réalisée par le biais de 9…
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