Bilan Ozone été 2025 dans la région Grand Est

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Atmo Rhena

Publié le 24 octobre 2025

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De nombreux pics d’ozone dans le Grand Est cet été

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L’été 2025 a été marqué par plusieurs épisodes de pollution à l’ozone dans le Grand Est, un phénomène bien plus présent que les années précédentes.

Un polluant estival bien connu

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L’ozone (O₃) présent à hauteur d’homme est un polluant atmosphérique.
Il ne provient pas directement de nos activités, mais se forme dans l’air sous l’effet du rayonnement solaire et de la chaleur, à partir d’autres polluants émis par le trafic routier, les activités industrielles et certains solvants.
C’est donc un polluant dit “secondaire”, typique des journées d’été ensoleillées et chaudes.

Des épisodes plus nombreux et plus étendus en 2025

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Au cours de l’été 2025, le seuil d’information-recommandations en ozone a été dépassé pendant 11 heures, contre 1 heure seulement en 2023 et aucune en 2024.


Entre la mi-juin et le début juillet, trois épisodes de pollution ont concerné l’Est de la région :
•    Dans le Haut-Rhin, 6 jours d’épisodes ont été enregistrés (11, 12, 13 et 19 juin, puis 1er et 2 juillet).
•    Le Bas-Rhin a été touché à deux reprises (13 juin et 2 juillet).
•    La Moselle a connu deux journées de dépassement (13 et 18 juin).
•    La Meurthe-et-Moselle a été concernée le 13 juin.
Ces épisodes sont intervenus après plusieurs jours de chaleur persistante.
 
À la mi-août, un nouvel épisode s’est produit à la suite d’une canicule prolongée :
•    le 14 août, le Haut-Rhin a été le plus touché ;
•    le 15 août, la pollution s’est étendue à une large partie Est de la région (Meurthe-et-Moselle, Moselle, Vosges, Bas-Rhin et Haut-Rhin).
 
Le pic de concentration le plus élevé a été enregistré à Colmar le 13 juin, avec une moyenne horaire de 225 µg/m³, dépassant nettement le seuil d’information fixé à 180 µg/m³.


De telles valeurs n’avaient plus été atteintes depuis la canicule de juillet 2015.

Des effets sur la santé et l’environnement

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L’ozone est un gaz irritant pour les voies respiratoires. Une exposition à des concentrations élevées peut provoquer :
•    toux, gêne respiratoire, picotements dans la gorge ou les yeux ;
•    aggravation de l’asthme et des maladies pulmonaires chroniques ;
•    baisse des capacités respiratoires, même chez des personnes en bonne santé

Les enfants, personnes âgées, femmes enceintes et personnes souffrant de troubles respiratoires sont particulièrement sensibles.
L’ozone a également des effets sur la végétation : il ralentit la croissance des plantes, altère les feuilles et réduit les rendements agricoles.
Il peut aussi fragiliser les forêts et contribue, en tant que gaz à effet de serre, au réchauffement climatique.

Une tendance contrastée

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Si les épisodes de forte pollution sont moins fréquents qu’au début des années 2000, leur étendue géographique et leur intensité varient fortement d’une année à l’autre.
L’été 2025 apparaît ainsi comme une exception, liée à des conditions météorologiques extrêmes.
La baisse des émissions de polluants précurseurs (oxydes d’azote, COV) limite aujourd’hui la formation rapide de l’ozone, mais le réchauffement climatique favorise sa présence plus diffuse et plus persistante dans le temps.

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